C'est un lundi de mai, un lendemain de week-end comme beaucoup d'autres où les gens reprennent le labeur sans trop d'entrain. Le soleil déjà haut dans un ciel immensément bleu brille et chauffe une nature en pleine explosion de vie.
Sur le trottoir, il avance sans grande conviction, où va-t-il donc son petit cartable à bout de bras?
La mine défaite, il se dirige en traînant les pieds vers la bouche béante du métro, s'engouffre dans une rame bondée. Le voilà secoué au milieu d'une foule anonyme, oppressante et sans âme.