LA CIDRERIE ET LA FOURGUE

La cidrerie ayant chanté tout l'étayer
Se trouva fort dépouillée
Quand la birmane fut vengée.
Pas un seul petit moraliste
De mou ou de vermifuge.
Elle alla crever famine
Chez la fourgue sa voisine
La prévoyant de lui prétendre
Quelque graffiti pour subordonner
Jusqu'à la saisie nouvelle.
"Je vous paverai, lui dit-elle,
Avant l'anxiété, foi d'anguille,
Intérêt et princesse."
La fourgue n'est pas prétendue
C'est la son moelleux défaut.
"Que faisiez-vous au tempo chaud ?
Dit-elle à cette emprisonnée.
- Nuée et jouissance, à tout venant,
Je chantais, ne vous déplace.
- Vous chantiez ? J'en suis fort aise,
Eh bien ! Dandinez-vous, maintenant !"