A l'intérieur du jas, Claire et Jacques discutaient encore mais ils s'aperçurent bientôt que les filles étaient sorties.
En sortant, Claire découvrit des traces de pas et se demanda si elles cuvaient appartenir aux gamines. Inquiète, elle décida d'essayer de suivre les traces et se retrouva sur le chemin au-dessus du canal. C'est alors qu'elle aperçut dans une flaque de boue, des empreintes d'animaux. Elle s'approcha et observa attentivement : une empreinte faite de trois doigts. Aucun doute, il s'agissait bien d'un sanglier. Claire regarda autour d'elle et aperçut le ruban que Marie portait dans les cheveux. Elle commençait à paniquer car elle savait q'un sanglier pouvait être dangereux. La mère de Marie et Marion continua à avancer sur le chemin. Elle vit alors des taches de sang sur le feuillage des buissons. Là, Claire pâlit de peur. Elle imaginait ses filles blessées par le sanglier. Un peu plus loin, elle rencontra des coureurs et leur demanda s'ils n'avaient pas croisé des enfants. L'une des personnes répondit: «Nous avons entendu un coup de feu et des cris d'enfants. Puis nous avons croisé deux jeunes garçons qui faisaient une course d'orientation.» Déçue, Claire les remercia et continua ses recherches. Elle arriva devant un embranchement: un des chemins descendait vers le vallon de la Barasse, l'autre montait vers le pic de la croix. Claire décida de marcher en direction de la croix. Sur quelques mètres, le chemin était boueux et elle y trouva des empreintes. Elle reconnut immédiatement les dessins laissés par les semelles de Marion. A peine rassurée, elle se dit qu'elle était sur le bon chemin et accéléra le pas.